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DOCUMENTS

 

 

A DYNAMIC BALANCE PRIMER

As an operator, one wants to be able to frame shots with precision. Properly balancing the Steadicam increases the precision of one's operating. 

Steadicam dynamic balance
AFCS - Steadicam noir et blanc
"Pour en finir avec l'effet Steadicam"

"Laying
the Steadicam effect to rest"
Article de Jean-Marc Bringuier
Cahiers du Cinema - août 1989

 

 

AFCS - Steadicam noir et blanc

À la fin des années 90, les opérateurs réfléchissaient déjà à l’esthétique parfois boursouflée d’un outil qui avait alors tendance à privilégier les moulinets dans le vide à la rigueur. Il fallait tenter de l’insérer, sans virtuosité de pacotille ni complaisance, dans la palette visuelle, mais en gardant à l’esprit que « ces attirails peuvent décrire, lorsqu’ils sont maîtrisés, de subtiles arabesques d’écriture, avec des grâces de plume, tout en pouvant aussi être des prothèses envahissantes, détourneuses de sens, boursoufleuses d’égos et aveuglantes pendant de longues années ».  

 

Jean-Marc Bringuier signait cet article qui date certes un peu pour la description du contexte de l’époque, mais qui reste d’actualité tant il reste vrai que « la vraie magie du cinoche a du mal à opérer si les outils prennent le pouvoir ou si leurs servants posent leur « fascinant » appendice ventral comme un mal nécessaire pour atteindre des paradis bien artificiels ».

 

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Le Moveman™ : futur écrin du Steadicam ?
Article du Technicien du film
Janvier 1996

 

Jean-Marc Bringuier se sent plus cadreur que "steadicamer", car ses quinze ans d'expérience dans le maniement de cet outil, surtout en long-metrage et en publicité, ne lui ont pas fait oublier qu'il n'est rien de plus qu'un séduisant ajout à la palette visuelle.

 

Il est l'inventeur d'un nouveau système de soutien de

l'ensemble "cadreur + Steadicam", pour lequel lui a été delivré un Brevet en France, (actuellement en phase d'extension internationale dans 19 pays). Il nous presente en exclusivité le prototype d'une nouvelle mini-dolly baptisée "Moveman™". 

 

AFCS - Steadicam sur moveman
THE Moveman™, future jewel-case for the steadicam ?
AFCS - Steadicam sur move man et véhicule

Steadicam partially made its way in our industry thanks to biased prejudices: On the one hand, it keeps being heavily associated with running a camera, and on the other hand, it is trusted to attain Holy Grail of "all terrain" shooting.

As a matter of fact, jogging on a short distance with respectable steadiness is possible indeed, but you simply cannot beat rubber-wheeled dollies when it comes to precision and speed, especially when one expects the same quality on the maximum of takes

The problems of riding on all terrain is far from being satisfactorily addressed if you decide to don the vest on board of any heavily rocking and rolling vehicle: You then face the risk of getting ejected with forty kilos of ballast to help bring your sufferings to a quick end. Alternatively, strapping yourself to any infrastructure, with safety on your mind, kills your ability to work the Steadicam arm.  To boot, then creeps over you the odd feeling, very valued amoug SM crews, to get very throttled indeed, with the extra bonus of tatal failure of your shots.

STEADICAM POSTURE - Chris Fawcett

 

 

Chris Fawcett - Steadicam Posture

In modelling the physical structures involved in maintaining ourselves with respect to gravity, we are used to relying on concepts of engineering that date back to the Ancient Greeks.

 

Classical anatomical studies of posture view the skeleton as a load- bearing structure with series of muscles exerting leverage through tendons. This implies that a fixed perfect posture may be achieved, but the concept itself is misleading. Posture is a dynamic response to our environment. 

Le projet STEADYLLIC
AFCS - Steadicam sur steadyllic
"Le guide machinerie de la prise de vues Cinéma" par François Reumont

aux Editions Dujarric.

 

 

 

Lire l'article

"Non, la Convention Collective du Cinéma n'est pas la cause des problèmes des cinéastes »

 

L'AFCS est signataire de la pétition suivante destinée à répondre à la requête déposée par la CFDT avec l'appui du conseil d'administration de la SRF devant le Conseil d'État pour tenter d'obtenir l'annulation de l'arrêté d'extension de la Convention Collective signée le 1er juillet 2013 : 

 

Le débat autour de la convention collective de la production cinématographique a été très vif tout au long de l’année 2013. Alors qu’elle a désormais force de loi, depuis la signature des décrets d’extension par le gouvernement, on pouvait espérer un apaisement des tensions et des divisions qui ont déchiré ceux qui étaient unis par l’amour du cinéma.

 

Une convention collective n’est pas figée, chaque année les partenaires sociaux peuvent la remanier, l’améliorer, l’adapter. Vouloir la supprimer est un acte grave. C’est cette voie qu’a choisi le Conseil d’administration de la SRF. Les techniciens du cinéma se sont très peu exprimés. Cette pétition, initiée par quelques-uns d’entre eux, veut faire entendre leur voix. Elle sera remise au Conseil d’administration de la SRF.

 

Nous travaillons à la fabrication des films, nous sommes techniciens du cinéma. Nous venons d’apprendre que la SRF (Société des réalisateurs de films) a déposé le 14 mars 2014 une requête devant le Conseil d’État demandant l’annulation de l’extension de la convention collective du cinéma. Cette démarche nous inquiète et nous attriste, il est incompréhensible que des réalisateurs puissent penser que nos salaires sont la cause de leurs problèmes, nos droits une entrave à leur créativité.

 

Aujourd’hui nous avons enfin une convention collective, fruit d’une très longue négociation, qui garantit à chacun un traitement équitable. Et c’est précisément cette protection qui, selon le conseil d’administration de la SRF, serait tellement intolérable qu’il faudrait y mettre fin sans attendre.

 

Des réalisateurs s’opposant à leur équipe ?

Cette déchirure est non seulement douloureuse, mais totalement absurde. Cette division ne peut rien produire de positif, elle va susciter la méfiance et la peur réciproque. Elle est symptomatique d’une période de crise, où l’explication des problèmes se résume à la recherche d’un bouc émissaire. Ce bouc émissaire s’appelle aujourd’hui convention collective du cinéma. Nous savons que parmi ces réalisateurs, beaucoup rencontrent de grandes difficultés à faire leurs films et sans doute connaissent-ils bien les « réalités économiques » du secteur, mais leur position montre à quel point ils connaissent mal ceux avec qui ils travaillent : leurs propres difficultés économiques, leurs conditions de vie et leur investissement dans leur travail. En l’absence de réglementation, notre situation à tous, techniciens et réalisateurs s’est gravement détériorée depuis une vingtaine d’années et grâce à cette convention collective nous avons l’opportunité de lutter ensemble pour obtenir des réformes du financement du cinéma.

 

Des signes encourageants sont déjà apparus, puisque d’autres réalisateurs, également membres de la SRF, se sont désolidarisés du recours en annulation auprès du Conseil d’État.

 

Nous tenons à saluer leur initiative et à soutenir leur texte intitulé « Fausse route ». Nous reprenons à notre compte la conclusion de ce texte : « C’est tous unis que nous devrions nous battre pour que tous les films, sans exception, soient correctement exposés et financés. C’est dans “l’esprit de mai” que la SRF s’est créée en 1968. Un esprit de liberté, de lutte, de solidarité et d’ouverture. Où, dans le cinéma comme dans le reste du monde, chacun à sa place participe d’une même conquête, pour plus de justice et plus de liberté dans le travail comme dans la vie. Où les droits des créateurs ne sont pas opposables au droit du travail. C’est à cette tradition là que nous restons fidèles.

 

Mesdames et Messieurs du conseil d’administration de la SRF, vous faites fausse route. »

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