
Critères d'adhésion à L'AFCS
Quelques principes élémentaires régissent les règles d'accès à notre Association :
Plus que de simples techniciens de notre outil, nous sommes des cadreurs avant tout. La simple possession d'un équipement ne suffit pas pour adhérer à l'AFCS. Les enseignements suivis et les stages Steadicam sont indispensables. Il convient surtout de justifier au minimum de deux ans de pratique professionnelle intensive comme cadreur Steadicam, avec de surcroît une expérience antérieure ou simultanée significative comme cadreur classique. Il est illusoire de se contenter d'acquérir la technique complexe du Steadicam qui a ses propres exigences sans déjà connaître celles du cadre traditionnel. Une expérience d'assistant-opérateur est un réel plus, car un cadreur s'insère dans une équipe structurée dont il faut connaître les codes, mais ce critère n'est pas obligatoire, même s'il reste gage de technicité. Le cadreur Steadicam n'est pas voué à remplacer quiconque dans une équipe de tournage, mais à s'insérer harmonieusement dans des savoir-faire multiples qu'il importe de bien connaître.
La fiche IMDB (représentative de la fiction) doit refléter une implication importante (mais pas forcément exclusive) dans le travail de fiction, mais ce critère reste modulable en fonction de l'importance des tournages auxquels le candidat a collaboré dans des domaines connexes de prise de vues qui ne sont pas pris en compte par l'IMDB comme la publicité (à diffusion télé ou cinéma, mais pas sur Internet seul), le flux TV, notamment les directs filmés au Steadicam, le clip musical ou le documentaire à diffusion nationale ou internationale.
Les courts-métrages sont aussi pris en compte à titre accessoire, mais de manière bien moindre que les longs-métrages ou les téléfilms, car il ne peuvent suffire à définir une carrière. Les tournages institutionnels ou événémentiels, de par leurs exigences souvent très inférieures aux standards en terme de qualité et de salaire, n'entrent pas dans l'évaluation d'une candidature.
Au plan pratique, l'adhésion doit être émise par le candidat lui-même et requiert un double parrainage de membres actifs de l'AFCS à jour de leur cotisation.
Le postulant doit se tenir prêt à produire un curriculum vitae avec des références vérifiables émanant de réalisateurs, de chef-opérateurs ou de productions répondant du sérieux de l'intéressé. La candidature est présentée au Conseil qui validera par un vote à la majorité son admission. Si l'expérience ou les pratiques habituelles de moins-disance du candidat posent problème, un minimum de deux vétos émanant de membres actifs du Conseil suffira à suspendre l'adhésion.
Le candidat admis, devra certifier par écrit avoir pris connaissance de la Charte et des recommandations salariales défendues par l'AFCS ainsi que de la Convention Collective du Cinéma concernant le poste de "cadreur spécialisé".
Une cotisation annuelle sera demandée au nouvel adhérent, qui validera définitivement par son règlement, son appartenance à l'AFCS.
Bien que l'AFCS ne soit pas un syndicat et n'ait pas pour vocation de gendarmer les modalités d'emploi et de location, le Conseil s'octroie la possibilité d'exclure, après trois avertissements et par un vote à la majorité du Conseil, tout membre qui pratiquerait pour son compte du dumping salarial et tarifaire de manière abusive et déloyale, afin de ne pas ternir l'aura de notre association et de ne pas discréditer ses membres.
Les avertissements doivent bien sûr être motivés par des faits avérés et vérifiables par plusieurs membres actifs de l'AFCS, avec une éventuelle demande de production de fiches de paie ou de facture pour les cas incertains, en écartant toute inimitié personnelle ou toute diffamation, et en écoutant les arguments présentés par le transgresseur pour sa défense.
On ne peut pas s'afficher sous les couleurs d'une bannière et ne pas en respecter les préceptes.

Il est à préciser que les conventions tarifaires établies par l'AFCS concernent en premier lieu la fiction cinématographique et télévisuelle, les autres domaines audiovisuels dont le "flux" ayant d'autres logiques tarifaires moins structurées, bien qu'également décrites dans nos recommandations salariales.